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MARINIERE D’ARZON

Publié le 22/06/2023

UCA ARZON

Vendredi 23 juin c'est la soirée Marinière !

Moules frites à volonté (14 €50) dans nos commerces participants (Le Voilier, Le P’tit Crabe, Le Green, L’Etape Gourmande)

Suivie d'un concert à 21h sur la place des Huniers avec de la musique irlandaise !

 

Des gestes, commerciaux vous attendent dans vos boutiques si vous portez une marinière.

Moher, c'est un groupe musical formé par quatre artistes expérimentés et passionnés, qui se réunissent autour de leur amour pour la musique d'Irlande et d'ailleurs, pour vous proposer des morceaux traditionnels et des créations originales. A la guitare, la flûte, au violon et aux percussions, ils vous accompagneront avec des airs endiablés.

Le groupe Moher propose une formule concert mais également une formule spectacle. Ils marient la musique irlandaise aux légendes de là-bas, et vous feront découvrir les histoires de leurs plus grands héros...

 

 

Musique irlandaise

La musique irlandaise s'est développée sur toute l'île d'Irlande depuis l'Antiquité, parfois influencée par le contexte politique ou religieux de l'époque. À la suite de l'émigration massive des Irlandais au XIXe siècle, elle s'est répandue aux États-Unis notamment, mais aussi sur l'ensemble du Royaume-Uni. Elle a été incluse dans d’autres styles et de nombreux reels et jigs irlandais ont été repris, entre autres par le bluegrass et la musique traditionnelle canadienne, y compris au Québec.

La musique la plus ancienne connue en Irlande est celle des harpistes des clans gaéliques datant du IXe siècle. La harpe figure comme emblème du pays depuis au moins le XIIIe siècle. On ne sait rien des musiciens non professionnels ni des danses pratiquées à l'époque mais le harpiste accompagnait un poète qui proclamait les louanges du chef de clan auquel il était rattaché.

Avec le temps, les musiciens devinrent peu à peu des musiciens itinérants, conséquence du déclin de la société gaélique entre le XIIe siècle et le XVIIe siècle, dont un des derniers témoins est le harpiste Turlough O'Carolan mort au XVIIIe siècle.

Au XVIIe siècle, les danses devinrent très populaires, comme dans le reste de l'Europe. La danse irlandaise connait son apogée au XIXe siècle, et de nombreux témoignages de voyageurs en Irlande prouvent son importance.

En raison d'une crainte de la disparition de la musique irlandaise et de ses instruments, un grand nombre de nationalistes convaincus se regroupèrent à partir de la fin du XVIIIe siècle pour tenter de la faire revivre dans diverses associations.

On assiste depuis les années 1970, et par vagues successives, à un intérêt très marqué pour la musique irlandaise dans le monde entier, particulièrement aux États-Unis où existe une forte communauté d'origine irlandaise, et à un très fort développement de sa commercialisation (disques, concerts, etc.). Si la musique actuelle, harmonisée selon des canons modernes et travaillée en studio, a peu de chose en commun avec les interprétations originales, elle a acquis en contrepartie une renommée internationale exceptionnelle. Aujourd'hui, le terme « musique celtique » se réfère très souvent à cette musique traditionnelle irlandaise actualisée ; on y classe aussi les musiques écossaise, bretonne, galloise, cornouaillaise et asturienne/galicienne (Espagne), traditionnelles ou non. Certaines maisons d'édition musicale disposent d'un catalogue de World celtic music.

Caractéristiques

Musique traditionnelle

Principalement originaire des XVIIIe et XIXe siècles sous la forme connue actuellement, la musique traditionnelle se subdivise en musique vocale d’une part et musique instrumentale d’autre part. Mais c'est la voix qui en forme la base, en raison d'une caractéristique prépondérante de cette musique essentiellement mélodique : les ornementations. On distingue

  • le chant sean-nós (litt. « style ancien »), chant en gaélique a cappella, difficile d'accès au premier abord, issu du Moyen Âge, une des formes du chant traditionnel irlandais ;
  • la musique de danse, purement instrumentale qui depuis quelques décennies se joue aussi dans les pubs (socializing) ;
  • la musique mélodique, avec les ballades, les slow airs (mélodie instrumentale lente et calme) et les laments (mélopées racontant une histoire triste, proches des gwerzioù bretonnes) ;
  • les ballads, chants militants composés pour magnifier l'esprit et l'action nationaliste, en particulier à partir du XIXe siècle, dont sont issues les "protest songs" d'Irlande du Nord au XXe siècle.

Aujourd'hui, on rencontre surtout des interprétations de la musique de danse, qui a le plus suscité de compositions, et des ballades en anglais. Certains interprètes et/ou groupes (Altan, La Lugh, Danu, Téada, U2) chantent néanmoins en gaélique. Les thèmes généraux sont, comme partout, l'amour, la mort, la guerre, le travail, l'héroïsme, l'humour plus deux thèmes récurrents liés à l'histoire irlandaise : l'exaltation du sentiment national et l'émigration massive vers les États-Unis. Les inspirations mythologiques, religieuses (païennes) et poétiques sont également courantes en raison du fait que ces domaines font partie intégrante de la culture celte.

Du point de vue harmonique, la musique traditionnelle est diatonique, mais comporte parfois des altérations, et se joue principalement dans les tonalités de sol, ré et la majeurs. Le mode majeur domine largement ; les rares tunes en mineur se jouent en mi, la ou si. Il existe aussi une littérature musicale adaptée pour le violon (et dérivés, mandoline, banjo…) en do, fa, si♭ et relatives (la mineur, ré mineur et sol mineur). Les flûtistes maîtrisant les clés peuvent néanmoins s'y adapter.

Musique de danse

La première source révélant le nom d’une danse irlandaise remonte à 1590. Dix ans plus tard, Fynes Moryson, secrétaire de Lord Mountjoy, écrit que les Irlandais « dansent très volontiers, n’usant pas de l’art des mesures lentes ou des gaillardes, mais seulement de danses campagnardes ». Un quatrain rédigé en 1670 mentionne quatre noms de danses. Arthur Young, dans son Tour of Ireland (1776-79), écrit que « danser est une chose commune pour les gens pauvres. Les maîtres à danser voyagent dans les campagnes, de cabane en cabane, avec un cornemuseux ou un violoneux aveugle, et le prix est de six d. et un quart. C’est un système d’éducation complet. » Un témoignage écrit atteste du fait que les envahisseurs anglo-normands introduisirent des danses en Irlande vers 1410. Il est cependant certain qu'il existait des danses religieuses ou guerrières chez les Celtes.

La musique de danse constitue un répertoire énorme (plus de 6 000 mélodies ou tunes) réparti en plusieurs types dont les trois principaux sont la jig (du français "gigue", cf. l'allemand geige, violon), le reel et le hornpipe.

Il existe trois formes de jig :

  1. la double jig, en 6/8, dont l’unité rythmique consiste en deux groupes de trois croches. Son autre caractéristique réside dans la dernière mesure comprenant trois croches et une noire, celle-ci reproduisant la même note que les 2e et 3e croches ;
  2. la single jig, en 6/8 ou 12/8, présente une unité rythmique de deux groupes de noire-croche. Cette jig est caractérisée par sa dernière mesure comprenant une noire pointée et une croche ;
  3. la slip jig ou hop jig adopte la mesure 9/8 par groupes de 3 croches (3/8 3/8 3/8). Ce type de jig se distingue en outre par sa structure de deux fois quatre mesures, les autres jigs comptant toujours deux fois huit mesures.

Le slide est une sorte de jig en 12/8, qui se caractérise par ses pas glissés, d’où son nom (en anglais, to slide signifie glisser).

L’unité rythmique du reel consiste en deux groupes de quatre croches (mesure 2/2 ou C barré). Rapide — voire très rapide — dans la majorité des cas, cette danse peut parfois être interprétée sur un tempo lent, prenant alors le nom de slow reel.

Le hornpipe adopte la mesure 4/4 et se joue sur un tempo modéré. On accentue en principe une croche sur deux, non comme les « croches inégales » du baroque français, mais plus ou moins comme si la première valait les deux dernières croches du triolet.

En général, quelle que soit la danse, la structure usuelle adopte la forme A A B B ou (A) s’appelle tune et (B) turn. Comportant quatre ou huit mesures chacune, elles forment une « question-réponse »1. Chaque partie est répétée, mais la fin de la reprise est parfois légèrement modifiée (A A’ B B’) pour permettre aux danseurs de savoir quand ils doivent s’apprêter à un pas différent.

On rencontre parfois une troisième (C) et plus rarement encore une quatrième partie (D) concluant la danse ; dans la majorité des cas, composées par un interprète, elles sont des variations qui se sont introduites dans le répertoire au fil du temps.

À part les polkas – prisées dans la région de Sliabh luachra (à cheval sur les comtés de Cork et de Kerry) -, les valses et quelques autres rares danses (fling, barn-dance dans le nord du pays), il existe encore une suite de danse irlandaise particulière : le set-dance (du français « suite de danse »). Inventée par les maîtres à danser au XVIIIe siècle, elle reçut un nom particulier à cause de sa structure différente qui requérait des pas propres à chaque mélodie. Le plus connu des set-dances est probablement the Blackbird dont les deux parties comptent respectivement 8 et 15 mesures. On peut aussi citer the Knights of Saint Patrick.

 

Sources : https://www.facebook.com/arzon.fr/?locale=fr_FR

https://linkaband.com/moher-1

https://fr.wikipedia.org/wiki/Musique_irlandaise

 

 

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