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GRANDE BRADERIE AU PROFIT DE LA SNSM

Publié le 12/04/2023

Vêtements, décorations, jouets, livres... seront en vente au profit de la SNSM.

Ensemble, nous pouvons les aider !

Samedi 29 et dimanche 30 avril 2023

Samedi 14h-18h, dimanche 10h-18h

Maison du Port, Ville d'Arzon

Entrée gratuite

 

Sauver des vies humaines en mer, mission première de la SNSM

 

La SNSM est l’un des prin­ci­paux acteurs de la recherche et du sauve­tage en mer.

​Les Sauve­teurs en Mer inter­viennent sur demande des centres régio­naux opéra­tion­nels de surveillance et de sauve­tage (CROSS), effec­tuent les opéra­tions de recherche en mer, assistent les navires en diffi­culté, évaluent l’état des personnes à secou­rir, leur donnent les premiers soins et ramènent les bles­sés et les naufra­gés à terre où d’autres orga­nismes de secours les prennent en charge.

La SNSM est la seule orga­ni­sa­tion agréée dédiée au sauve­tage en mer en France

Les centres régio­naux opéra­tion­nels de surveillance et de sauve­tage sont au cœur du dispo­si­tif de recherche et de sauve­tage en mer. Leurs missions :

  • assu­rer une veille perma­nente des dispo­si­tifs de détresse ;
  • rece­voir et analy­ser les messages de détresse ;
  • plani­fier les opéra­tions de recherche et de sauve­tage ;
  • action­ner et coor­don­ner les moyens les plus appro­priés pour inter­ve­nir : navires  sur zone, canots de sauve­tage, héli­co­ptères, etc.

Sur alerte du CROSS, le patron de l’em­bar­ca­tion des Sauve­teurs en Mer la plus proche et la mieux équi­pée au regard des circons­tances, réunit son équi­page pour appa­reiller dans un délai de 17 minutes. Les Sauve­teurs en Mer réalisent près de 50 % des inter­ven­tions mari­times coor­don­nées par les CROSS.

En cas d’opé­ra­tion impor­tante, le CROSS peut faire inter­ve­nir plusieurs équi­pages et tout moyen qu’il juge utile (héli­co­ptère, avion, Marine natio­nale, etc.). Le patron du canot ou de la vedette est en contact avec le CROSS pendant toute la durée de l’opé­ra­tion de sauve­tage.

La réac­ti­vité et le savoir-faire des Sauve­teurs en Mer, leurs équi­pe­ments, mais égale­ment la gestion de l’or­ga­ni­sa­tion d’une opéra­tion de sauve­tage sont primor­diaux pour mener à bien leur mission de recherche et de sauve­tage en mer.

Le sauve­tage de la vie humaine en mer est obli­ga­toire et gratuit

Il s’im­pose à quiconque est en mesure de porter secours dans les limites de sa propre sécu­rité.

À l’oc­ca­sion des inter­ven­tions de sauve­tage aux personnes, les moyens de la SNSM peuvent être amenés à porter égale­ment assis­tance aux biens – navires et embar­ca­tions en diffi­culté – en cas de danger poten­tiel ou avéré. Ces opéra­tions – juri­dique­ment fondées sur les textes en vigueur (Code des trans­ports) – sont conduites sous le contrôle exclu­sif des CROSS. Elles peuvent donner lieu à un dédom­ma­ge­ment des frais enga­gés (gasoil, entre­tien du navire, etc.).

196, le numéro d’ap­pel natio­nal d’ur­gence en mer depuis le litto­ral

Un numéro d’alerte, le 196, permet de joindre direc­te­ment les CROSS depuis un télé­phone.

Numé­ros d’ap­pel d’ur­gence en mer (196 par télé­phone, canal 16 par VHF) © Minis­tère de la tran­si­tion écolo­gique et soli­daire

Canal 16 par VHF, la fréquence inter­na­tio­nale de détresse

À bord d’un bateau, les Sauve­teurs en Mer préco­nisent l’uti­li­sa­tion de la VHF (canal 16), beau­coup plus sûre.

Numéro d’ur­gence en mer : privi­lé­giez le canal 16 par VHF ! © SNSM

​208 stations de sauve­tage répar­ties sur tout le litto­ral

5 100 sauve­teurs embarqués béné­voles inter­viennent jusqu’à 20 milles nautiques de la côte à partir des 208 stations de sauve­tage de la SNSM.

En 2021, on comp­tait ainsi 188 stations perma­nentes. En complé­ment, la SNSM dispose de 20 stations saison­nières pour complé­ter le dispo­si­tif pendant la période esti­vale, ou assu­rer un lien avec les muni­ci­pa­li­tés dans le cas où les plages surveillées par les nageurs sauve­teurs ne disposent pas de stations de sauve­tage perma­nentes à proxi­mité.

Chacune des stations perma­nentes est diri­gée par un président, secondé par un tréso­rier et par le patron titu­laire, lui-même respon­sable de la compo­si­tion du recru­te­ment et de la forma­tion de son équi­page. Chaque station dispose d’un équi­page de 10 à 40 béné­voles opéra­tion­nels.

Grâce à leur savoir-faire, leur adap­ta­bi­lité, leurs équi­pe­ments, mais aussi leur enga­ge­ment profond, les Sauve­teurs en Mer sont capables de répondre effi­ca­ce­ment à toute situa­tion de sauve­tage, qu’il s’agisse d’une panne, d’une voie d’eau à bord, d’un échoue­ment, d’une évacua­tion médi­ca­li­sée ou sani­taire, ou encore d’une chute à la mer.

En 2021, 13 616 personnes ont été secou­rues au large par les Sauve­teurs en Mer de la SNSM.

Le sauvetage des vies sur le littoral, une mission de la SNSM

Assu­rant une surveillance constante de la baignade sur les plages, les nageurs sauve­teurs de la SNSM sont les premiers présents en cas d’in­ci­dent. Formés au secou­risme et aux inter­ven­tions en milieu aqua­tique, ils consti­tuent le premier maillon de la chaîne des secours sur le litto­ral.

La surveillance des plages

Les maires et les collec­ti­vi­tés de bord de mer ont pour obli­ga­tion légale d’or­ga­ni­ser la surveillance de leurs plages. Pour ce faire, ils emploient, pour la saison esti­vale, des sauve­teurs diplô­més (aussi appe­lés “maîtres nageur”, “surveillants de baignade” ou “nageur sauve­teur”), en mesure de mener à bien diffé­rents types d’in­ter­ven­tions, de coor­don­ner et de préve­nir les secours et de prodi­guer les premiers soins.

Les nageurs sauve­teurs de la SNSM assurent cette mission sur un tiers des plages surveillées du litto­ral.

Avant le début de la saison esti­vale, la SNSM affecte les nageurs sauve­teurs formés dans ses centres de forma­tion et d’in­ter­ven­tion (CFI) sur les diffé­rents postes de secours des communes. Béné­voles pendant l’an­née, les nageurs sauve­teurs sont rému­né­rés pour leur emploi esti­val en poste de secours durant l’été. Depuis quelques années se déve­loppent de nouveaux types de postes d’in­ter­ven­tion effec­tuant des patrouilles nautiques sur les zones litto­rales isolées. 

1 447 nageurs sauve­teurs de la SNSM pour sécu­ri­ser le litto­ral français

1 447 nageurs sauve­teurs de la SNSM répar­tis dans les 250 postes de secours inter­viennent dans les zones de baignade aména­gées jusqu’à 300 mètres des côtes. Âgés en moyenne de 18 à 25 ans, compo­sés pour ⅔ d’hommes et ⅓ de femmes, les nageurs sauve­teurs se recrutent prin­ci­pa­le­ment parmi les étudiants (⅔) et les jeunes sala­riés.

Leurs missions :

  • porter assis­tance aux baigneurs en danger et aux utili­sa­teurs d’en­gins de plage (planches à voile, engins pneu­ma­tiques, kite­surf, petits voiliers, etc.) en diffi­culté ;
  • admi­nis­trer les premiers soins aux personnes victimes d’ac­ci­dent ;
  • signa­ler les problèmes aux unités de secours adap­tées.
  • Outre ces actions de sauve­tage, les Sauve­teurs en Mer présents sur les plages opèrent égale­ment un vaste travail de préven­tion auprès des vacan­ciers afin de réduire les risques d’ac­ci­dent.

·         La forma­tion des nageurs sauve­teurs de la SNSM

  • Pour deve­nir nageur sauve­teur pour la SNSM, il faut suivre une forma­tion d’au moins 300 heures la première année (assu­rée par 800 forma­teurs béné­voles) et s’adres­ser pour cela à l’un des 32 centres de forma­tion et d’in­ter­ven­tion (CFI) le plus proche de son domi­cile.
  • Une fois diplô­més, les nageurs sauve­teurs de la SNSM peuvent exer­cer la surveillance des baignades sous la respon­sa­bi­lité d’un chef de poste. Ils ont l’obli­ga­tion de s’en­traî­ner régu­liè­re­ment pour main­te­nir leur niveau de compé­tences ou en acqué­rir de nouvelles dans le cadre de forma­tions quali­fiantes spéci­fiques : « plages dange­reuses », « marine jet », « chef de poste », etc.
  • Les nageurs sauve­teurs restent à la SNSM pendant 3–4 ans en moyenne. Cette rota­tion néces­site un effort perma­nent de recru­te­ment et de forma­tion de la part de l’as­so­cia­tion, afin de répondre aux solli­ci­ta­tions des communes du litto­ral.
  • Les nageurs sauve­teurs peuvent parti­ci­per à des dispo­si­tifs prévi­sion­nels de secours (DPS).
  • Les nageurs sauve­teurs qui ont suivi une forma­tion initiale et sont diplô­més doivent suivre durant l’an­née une forma­tion conti­nue pour pouvoir repar­tir en plage l’été suivant.
  • En rejoi­gnant la SNSM, les jeunes ajoutent non seule­ment à leur cursus une expé­rience enri­chis­sante grâce à un enga­ge­ment citoyen et soli­daire mais béné­fi­cient en outre d’une forma­tion diplô­mante qui peut être déter­mi­nante par la suite dans leur recherche d’em­ploi.
  • Face à l’aug­men­ta­tion des esti­vants sur les plages et à la multi­pli­ca­tion des loisirs nautiques de bord de mer, les nageurs sauve­teurs jouent un rôle clef dans l’amé­lio­ra­tion de la  sécu­rité. Ils contri­buent à dimi­nuer le nombre des acci­dents sur le litto­ral français.

Qu'est-ce qu'une mission de sécurité civile ?

La sécu­rité civile est l’en­semble des moyens mis en œuvre par l’État pour proté­ger sa popu­la­tion. Elle regroupe la préven­tion des risques de toute nature, l’in­for­ma­tion et l’alerte des popu­la­tions ainsi que la protec­tion des personnes, des biens et de l’en­vi­ron­ne­ment contre les acci­dents, les sinistres et les catas­trophes par la prépa­ra­tion et la mise en œuvre de mesures et de moyens appro­priés rele­vant de l’État, des collec­ti­vi­tés terri­to­riales et des autres personnes publiques ou privées. C’est un service public faisant inter­ve­nir un nombre impor­tant d’ac­teurs, dont des asso­cia­tions agréées telles que la SNSM.

Les acteurs de la sécu­rité civile en France

En France, la sécu­rité civile est placée sous l’au­to­rité du ministre de l’In­té­rieur au travers de la  direc­tion géné­rale de la sécu­rité civile et de la gestion des crises (DGSCGC). Elle orga­nise les secours d’as­sis­tance aux personnes et aux biens sur terre. 

Elle est déployée à l’éche­lon dépar­te­men­tal par le préfet, qui coor­donne et fait inter­ve­nir diffé­rents acteurs : 

  • Le service inter­mi­nis­té­riel de défense et de protec­tion civile (SIDPC) : il assiste le préfet dans la mise en place d’opé­ra­tions de préven­tion et de gestion des crises liées à des catas­trophes natu­relles ou des événe­ments conjonc­tu­rels.
  • Le service dépar­te­men­tal d’in­cen­die et de secours (SDIS) : placés sous l’au­to­rité du président du conseil dépar­te­men­tal et du préfet, les sapeurs-pompiers du SDIS sont char­gés de 3 missions : la préven­tion, la prévi­sion et les opéra­tions de secours. Les SDIS sont aux commandes des secours en cas de crise, sous la direc­tion du préfet.
  • Le service d’aide médi­cale urgente : service hospi­ta­lier public dont le rôle est d’or­ga­ni­ser l’ur­gence médi­cale dans chaque dépar­te­ment. Il assure la coor­di­na­tion du service médi­cal d’ur­gence et orga­nise la chaîne médi­cale des secours. 
  • La police :  elle peut être déployée en cas de catas­trophe natu­relle pour assu­rer le main­tien de l’ordre public et enca­drer le trafic routier.
  • Les asso­cia­tions de secou­risme et de sécu­rité civile : elles sont 15 à être agréées en France pour être enga­gées sur le terrain par le Préfet, sur diffé­rents types de missions (voir plus bas). 

L’or­ga­ni­sa­tion de la sécu­rité civile

On distingue les risques “courants” et les risques “parti­cu­liers”.

Le premier type regroupe des risques liés aux  acci­dents : acci­dents de la route, urgences vitales, incen­dies, acci­dents indus­triels…. Ce sont dans ces cas les sapeurs-pompiers (béné­voles ou profes­sion­nels) du SDIS et les person­nels médi­caux du SAMU qui inter­viennent prio­ri­tai­re­ment.

Pour les risques « parti­cu­liers », liés à des événe­ments ou à des catas­trophes natu­relles, le préfet de dépar­te­ment requiert l’aide d’as­so­cia­tions agréées de sécu­rité civile, pour réali­ser 4 types de missions.

  • Type A : missions de secours aux personnes suite à une catas­trophe ou un acci­dent (inon­da­tions, explo­sion, atten­tat…). Lorsque les moyens tradi­tion­nels (SDIS, SAMU…) sont dépas­sés, le préfet peut alors solli­ci­ter l’aide d’une asso­cia­tion de sécu­rité civile, qui agit alors sous le comman­de­ment des sapeurs-pompiers.
  • Type B : missions de soutien et d’ac­com­pa­gne­ment des popu­la­tions suite à un acci­dent ou une catas­trophe : accueil d’ur­gence, distri­bu­tion alimen­taire, de couver­ture, etc.
  • Type C : missions d’en­ca­dre­ment de béné­voles, lorsqu’il est fait appel à la popu­la­tion pour parti­ci­per et aider à la gestion d’une crise suite à une catas­trophe ou un acci­dent.
  • Type D : mise en place de DPS (dispo­si­tif prévi­sion­nel de secours) sur des rassem­ble­ments publics ponc­tuels (mani­fes­ta­tions spor­tives, concerts, festi­vals, etc.). 

Exemples de missions de sécu­rité civile assu­rées par la SNSM

La SNSM dispose de l’agré­ment pour ces 4 types de missions. Elle peut enga­ger pour cela plus de 3 300 béné­voles, dont plus de 3 000 secou­ristes (niveau 1 et 2), 35 méde­cins, 34 infir­miers et 155 logis­ti­ciens pour assu­rer le bon dérou­le­ment de ces missions.  

Les postes de secours ou DPS

La mise en place de postes de secours (ou DPS, dispo­si­tifs prévi­sion­nels de secours) consti­tue l’acti­vité la plus impor­tante de la SNSM en matière de sécu­rité civile. Les DPS sont en effet obli­ga­toires depuis le 1er janvier 2007 pour toute orga­ni­sa­tion de mani­fes­ta­tions ou de rassem­ble­ments à carac­tère spor­tif, cultu­rel ou social rassem­blant plus de 1 500 personnes : autant d’évé­ne­ments pendant lesquels les béné­voles de la SNSM parti­cipent à assu­rer la sécu­rité du public et des parti­ci­pants. En 2021, la SNSM a ainsi réalisé 1 180 missions, corres­pon­dant à un peu moins de 8 000 jour­nées de béné­voles. 

Elle sécu­rise par exemple l’un des plus impor­tants festi­vals de France, le Hell­fest, des matchs de Ligue 1 ou de Ligue 2 de foot­ball, ou encore de nombreuses étapes du tour de France tous les ans et bien entendu des événe­ments liés au nautisme, comme les cham­pion­nats de France et d’Eu­rope de triath­lon ou le Nautic Paddle, plus grande compé­ti­tion de paddle au monde, orga­ni­sée à Paris tous les ans en décembre.

En lire plus les Dispo­si­tifs Prévi­sion­nels de Secours.

Sécu­rité civile et gestion de crise

L’agré­ment de la SNSM lui permet égale­ment d’in­ter­ve­nir dans d’autres cadres et d’as­su­rer des missions de secours à personnes en renfort des sapeurs-pompiers (acci­dents, tempêtes, inon­da­tions…) ou des actions de soutien et d’ac­com­pa­gne­ment des popu­la­tions victimes d’ac­ci­dents, de sinistres ou de catas­trophes. Les sauve­teurs peuvent ainsi être solli­ci­tés par les préfets pour inté­grer des dispo­si­tifs ORSEC (orga­ni­sa­tion de la réponse de sécu­rité civile) aux côtés des services de secours publics.  

Suite aux inon­da­tions à répé­ti­tion en Bretagne, deux équi­pages zodiac du centre de forma­tion et d’in­ter­ven­tion SNSM d’Ille-et-Vilaine étaient par exemple inter­ve­nus pendant 4 jours, du 8 au 11 février 2014, sur les communes de Guipry et Messac, entre Redon et Rennes, en soutien aux popu­la­tions.

À Orléans, en 2016, les nageurs sauve­teurs ont égale­ment réalisé l’éva­cua­tion de 70 pension­naires d’une maison de retraite, grâce à la flotte de bateaux présente sur place.

La SNSM et la crise sani­taire de la COVID-19

Durant le confi­ne­ment en 2020, les 9 500 béné­voles de la SNSM se sont mobi­li­sés pour aider les services publics à faire face à la pandé­mie de Coro­na­vi­rus. 

Ce sont ainsi une tren­taine de struc­tures SNSM qui ont été à pied d’œuvre pour assu­rer des missions d’éva­cua­tions, de trans­ports sani­taires, de renforts aux centres médi­caux et hospi­ta­liers, de livrai­sons de médi­ca­ments et de nour­ri­ture aux personnes les plus fragiles. 

Au total, plus de 10 000 heures de béné­vo­lat ont permis d’ai­der la gestion de la crise de la COVID-19, sur diffé­rents lieux et missions :

  • Missions char­don (orga­ni­sa­tion d’opé­ra­tions de trans­fert de patients entre CHU)
  • Trans­ports sani­taires à partir des îles
  • Trans­ports et distri­bu­tion de masques
  • Accueil en EPHAD
  • Visites à domi­ciles et réali­sa­tion des courses
  • Accueil centre COVID 

Alors que la pandé­mie perdure, les béné­voles de la SNSM conti­nuent à porter secours et assis­tance 24h/24h, en mer comme sur terre, en appliquant toutes les mesures de précau­tion néces­saires.

Une coordination centralisée des équipes

La mobi­li­sa­tion de très nombreux moyens humains et maté­riels néces­site une logis­tique et une coor­di­na­tion rigou­reuse. C’est le rôle de la Gouver­nance, du service opéra­tions et des fonc­tions supports.

​Les 8 800 sauve­teurs béné­voles de terrain sont coor­don­nés par un président béné­vole, un siège de 104 sala­riés renfor­cés de quelques cadres béné­voles spécia­li­sés et, loca­le­ment, par des cadres béné­voles pour renfor­cer le soutien tech­nique, admi­nis­tra­tif, logis­tique, finan­cier et de commu­ni­ca­tion.

Gouver­nance de la SNSM

La SNSM consti­tue une entité juri­dique unique. Sa direc­tion est assu­rée par un président béné­vole, élu par le conseil d’ad­mi­nis­tra­tion parmi ses membres, pour un mandat de 6 ans renou­ve­lable.

Une équipe, compo­sée de sala­riés et de béné­voles, assure le soutien admi­nis­tra­tif, finan­cier, tech­nique, logis­tique des béné­voles impliqués dans le projet asso­cia­tif. L’en­semble de ces services est placé sous la direc­tion du président et du direc­teur géné­ral de la SNSM.

Le conseil d’ad­mi­nis­tra­tion de la SNSM

Le conseil d’ad­mi­nis­tra­tion est composé de 28 membres : 21 membres élus pour un mandat de 6 ans, et 7 membres dési­gnés par les minis­tères de tutelle (secré­ta­riat d’État en charge des trans­ports et de la mer au sein du minis­tère de la tran­si­tion écolo­gique et soli­daire ; minis­tère de l’in­té­rieur ; minis­tère des armées ; minis­tère des sports ; minis­tère de l’éco­no­mie).

Un comité direc­teur (CODIR), émana­tion du conseil d’ad­mi­nis­tra­tion, est chargé de conseiller le président dans l’éla­bo­ra­tion des orien­ta­tions stra­té­giques et les prises de déci­sion.

Les délé­ga­tions dépar­te­men­tales

Chaque dépar­te­ment mari­time dispose d’un délé­gué dépar­te­men­tal qui repré­sente le président auprès des auto­ri­tés régio­nales et assure, pour les stations et centres de forma­tion de sa zone géogra­phique, la coor­di­na­tion de la vie asso­cia­tive, des entraî­ne­ments, des actions de commu­ni­ca­tion et des appels à la géné­ro­sité du public. Les 26 délé­gués dépar­te­men­taux sont nommés par le président, après avis des inspec­teurs géné­raux concer­nés, et parti­cipent au contrôle admi­nis­tra­tif et fonc­tion­nel des struc­tures de leur dépar­te­ment.

Les commis­sions et comi­tés

Les comi­tés orga­niques

  • Le comité des finances se réunit avant chaque Conseil d’ad­mi­nis­tra­tion afin d’ana­ly­ser la situa­tion finan­cière de l’as­so­cia­tion et d’étu­dier toute ques­tion ayant une inci­dence sur les équi­libres finan­ciers de la SNSM.
  • Le comité juri­dique suit les affaires conten­tieuses et appelle l’at­ten­tion de la gouver­nance sur toute situa­tion expo­sant l’as­so­cia­tion à un risque juri­dique.
  • Le comité consul­ta­tif des béné­voles permet au Conseil d’ad­mi­nis­tra­tion de recueillir l’avis des béné­voles préa­la­ble­ment à la mise en œuvre des réformes et projets nouveaux.
  • Le comité médi­cal, compo­sée de méde­cins réfé­rents auprès des délé­gués dépar­te­men­taux, apporte une exper­tise et propose les évolu­tions néces­saires à la prise en charge des bles­sés dans le cadre des inter­ven­tions de sauve­tage, des évacua­tions et des trans­ports sani­taires, mais égale­ment en ce qui concerne les sujets rela­tifs à l’ap­ti­tude médi­cale des sauve­teurs ou à la préser­va­tion de leur santé dans le cadre des inter­ven­tions de sauve­tage.
  • Le comité des risques dresse une carto­gra­phie des risques pour l’as­so­cia­tion, évalue leurs impacts, leurs proba­bi­li­tés d’oc­cur­rence et d’échéance. Il propose des actions préven­tives au Conseil d’ad­mi­nis­tra­tion.
  • Le comité des adhé­sions instruit les demandes d’adhé­sion, de renou­vel­le­ment d’adhé­sion ou de démis­sion, et arrête chaque année la liste à jour des membres actifs de l’as­so­cia­tion, en vue de l’As­sem­blée géné­rale.
  • Le comité des récom­penses analyse les propo­si­tions de récom­penses et leur grada­tion expri­mées par l’en­semble des prési­dents des stations de sauve­tage, les direc­teurs des centres de forma­tion et d’in­ter­ven­tion, ainsi que les délé­gués dépar­te­men­taux.
  • Le comité de préven­tion et de réso­lu­tion des conflits contri­bue à une réso­lu­tion juste et harmo­nieuse des conflits qui peuvent naître au sein des équipes béné­voles et qui n’ont pas trouvé de réso­lu­tion lors d’une média­tion à l’éche­lon local ou dépar­te­men­tal.

Les commis­sions à carac­tère tech­nique

  • La commis­sion de la forma­tion s’as­sure de la perti­nence des parcours et des conte­nus des forma­tions propo­sés aux sauve­teurs, au regard de leurs compé­tences et des carac­té­ris­tiques des inter­ven­tions de la SNSM.
  • La commis­sion de la flotte et des infra­struc­tures a pour mission de défi­nir, pour les soumettre à l’ap­pro­ba­tion du Conseil d’ad­mi­nis­tra­tion, les carac­té­ris­tiques de la flotte de sauve­tage afin qu’elle réponde au juste besoin de nos inter­ven­tions, garan­tisse la sécu­rité des sauve­teurs comme des personnes secou­rues et que sa main­te­nance soit faci­li­tée, compte tenu de la complexité crois­sante des équi­pe­ments embarqués.
  • La commis­sion des audits arrête la liste de la tren­taine de struc­tures locales qui feront l’objet d’un audit dans l’an­née par un groupe d’au­di­teurs béné­voles, sous la respon­sa­bi­lité du tréso­rier natio­nal.
  • La commis­sion sécu­rité parti­cipe à l’ana­lyse des retours d’ex­pé­rience (RETEX) suite à des inci­dents ou acci­dents, émet des avis sur les docu­ments en cours d’éla­bo­ra­tion en lien avec la sécu­rité et contri­bue à la démarche de préven­tion de la SNSM.
  • La commis­sion tenue et équi­pe­ment parti­cipe à la prépa­ra­tion des orien­ta­tions et déci­sions dans le domaine des tenues des équi­pages et de leurs équi­pe­ments de sauve­tage et de survie, en entraî­ne­ment et en inter­ven­tion. Elle exprime un avis sur les nouveaux équi­pe­ments en service et leur utili­sa­tion. Elle suit la mise en place de réfé­ren­tiels. Elle est force de propo­si­tion pour des projets de tenues et d’équi­pe­ments inno­vants.

Les services du siège de la SNSM

Le siège de la SNSM est situé à Paris, au 8 cité d’An­tin, dans le 9ème arron­dis­se­ment. Il regroupe les services permet­tant le bon fonc­tion­ne­ment de l’as­so­cia­tion.

Le siège de la SNSM comprend égale­ment le Pôle natio­nal de forma­tion de Saint-Nazaire et le Pôle de soutien de la flotte de Saint-Malo.

L’évo­lu­tion de la SNSM et la plan de déve­lop­pe­ment « Cap2030 »

Les stations de sauve­tage de la SNSM sont nées au XIXe siècle de la seule volonté de béné­voles qui rési­daient sur les côtes du litto­ral. Histo­rique­ment compo­sée en grande part de sauve­teurs souvent retrai­tés, issus des profes­sions mari­times et portant secours prin­ci­pa­le­ment aux pêcheurs en diffi­culté en mer, la SNSM voit aujour­d’hui s’en­ga­ger des béné­voles plus jeunes, majo­ri­tai­re­ment actifs et prove­nant de tous les hori­zons socio-profes­sion­nels. Les béné­fi­ciaires de leurs actions sont essen­tiel­le­ment des plai­san­ciers et pratiquants d’ac­ti­vi­tés nautiques, et des esti­vants qui, par millions, fréquentent chaque été le litto­ral et les plages, sous la surveillance de nos nageurs sauve­teurs. Cette évolu­tion requiert de savoir répondre à des enjeux nombreux : moder­ni­sa­tion et renou­vel­le­ment de la flotte de sauve­tage, forma­tion des sauve­teurs, progres­sion des équi­pe­ments de sécu­rité, renfor­ce­ment de l’accom­pa­gne­ment des services centraux.

Il a fallu, dans un premier temps, trou­ver les ressources finan­cières garan­tis­sant la péren­nité de l’en­ga­ge­ment des béné­voles de la SNSM, et préser­ver son effi­ca­cité comme son effi­cience. Après une phase de dialogue de plusieurs années, l’État – premier respon­sable du sauve­tage – a porté sa contri­bu­tion annuelle à 10,5 millions d’eu­ros et prévu d’af­fec­ter à la SNSM 5 % de la future taxe sur les éoliennes en mer.

L’ins­ti­tu­tion d’une Jour­née natio­nale des Sauve­teurs en Mer, l’at­tri­bu­tion du label Grande cause natio­nale 2017 au sauve­tage en mer et l’am­pli­fi­ca­tion de nos inves­tis­se­ments en commu­ni­ca­tion et déve­lop­pe­ment ont permis d’étendre la noto­riété de l’as­so­cia­tion de façon signi­fi­ca­tive, de tripler le nombre de dona­teurs parti­cu­liers et d’ini­tier de nouveaux parte­na­riats avec des entre­prises mécènes. À la fin de l’an­née 2019, la SNSM comp­tait ainsi plus de 150 000 dona­teurs et avait collecté plus de 24 millions d’eu­ros auprès du public et des entre­prises.

Cet accrois­se­ment des ressources publiques et privées a offert les moyens de prépa­rer les étapes indis­pen­sables à l’in­ten­si­fi­ca­tion du soutien des béné­voles, dont le temps dispo­nible est de plus en plus contraint, chacun souhai­tant légi­ti­me­ment préser­ver le meilleur équi­libre entre vie profes­sion­nelle, vie fami­liale et enga­ge­ment asso­cia­tif.

Les sauve­teurs sont désor­mais dotés d’équi­pe­ments indi­vi­duels de sécu­rité modernes et perfor­mants, adap­tés aux spéci­fi­ci­tés de nos acti­vi­tés.

Amélio­rer le soutien de la flotte

Une nouvelle flotte de sauve­tage verra le jour en 2021, avec la mise à l’eau des premières têtes de série d’une gamme de six bateaux qui répond à nos exigences de sécu­rité et d’ef­fi­ca­cité. Dans les prochaines années, ce sont ainsi près de 100 millions d’eu­ros qui devront être inves­tis grâce à l’aide des dona­teurs parti­cu­liers, des entre­prises et des collec­ti­vi­tés terri­to­riales.

La nouvelle flotte et un nouvel atelier de répa­ra­tion – le Pôle de soutien de la flotte (PSF) –, inau­guré à Saint-Malo en 2018, ont été l’oc­ca­sion de repen­ser le modèle de soutien, avec la mise en place d’un système de suivi infor­ma­tisé par lequel les sauve­teurs disposent de l’en­semble des docu­men­ta­tions tech­niques et régle­men­taires de leurs navires, gèrent leurs plans de main­te­nance,
commandent des pièces de rechange au PSF – dont le maga­sin ne cesse d’ac­croître son acti­vité – et suivent les pannes et inci­dents touchant de mêmes modèles de navires, pour les retours d’ex­pé­rience et les évolu­tions néces­saires de maté­riels.

Former les sauve­teurs, un enjeu stra­té­gique

Depuis toujours, la forma­tion des sauve­teurs se déroule dans les stations de sauve­tage, par compa­gnon­nage des nouveaux par les anciens. Si le compa­gnon­nage est – et restera – la pierre angu­laire de la forma­tion des sauve­teurs, il tend à montrer ses limites dans un envi­ron­ne­ment toujours plus exigeant, plus judi­cia­risé, a fortiori dans d’un contexte où les trois-quarts des sauve­teurs proviennent de profes­sions autres que mari­times.

La créa­tion d’une Direc­tion natio­nale de la forma­tion (DNF), en 2009, a posé les bases de parcours de forma­tion struc­tu­rés. En quelques années, la DNF s’est étof­fée pour inté­grer la forma­tion des patrons d’équi­page, des forma­teurs, des plon­geurs auto­nomes, des pilotes d’em­bar­ca­tions rapides, des nageurs sauve­teurs affec­tés sur des plages à forts courants et fortes vagues, etc. Des réfé­ren­tiels de forma­tion de niveau très profes­sion­nel ont été mis au point par des groupes de travail majo­ri­tai­re­ment compo­sés de sauve­teurs et de forma­teurs béné­voles expé­ri­men­tés. Un module de forma­tion de base des équi­piers embarqués, complé­ment essen­tiel au compa­gnon­nage, commence à être déployé au plus près des stations de sauve­tage.

La forma­tion des sauve­teurs est un enjeu majeur pour l’ave­nir de la SNSM © Léo Joachim – CFI Manche

Collé­gia­lité et démo­cra­tie

Ces évolu­tions-clés ont eu pour consé­quence l’aug­men­ta­tion du nombre et de l’in­ci­dence des déci­sions prises par les organes centraux – conseil d’ad­mi­nis­tra­tion et siège pari­sien. Mais la SNSM est une asso­cia­tion, pas une entre­prise. Les membres béné­voles qui siègent en assem­blée géné­rale en sont les seuls « action­naires ».

Le drame du 7 juin 2019, aux Sables d’Olonne, qui a vu périr en mer trois sauve­teurs béné­voles, a provoqué une émotion consi­dé­rable. Le Président de la Répu­blique a rendu un hommage natio­nal aux sauve­teurs dispa­rus et resca­pés, le Gouver­ne­ment s’est atta­ché à accen­tuer son accom­pa­gne­ment, le Sénat a mis en place une mission d’in­for­ma­tion.

Consul­tés par le président Emma­nuel de Oliveira, les béné­voles ont large­ment approuvé les prin­ci­pales orien­ta­tions qui seront discu­tées en assem­blée géné­rale et mises en œuvre pour les dix années à venir. Ils ont redit de façon claire leur atta­che­ment à l’as­so­cia­tion natio­nale SNSM, personne morale une et indi­vi­sible. Ils ont, en revanche, souli­gné l’im­por­tance d’un élar­gis­se­ment signi­fi­ca­tif de la base des membres appe­lés à voter en assem­blée géné­rale – quand seuls les prési­dents des stations et direc­teurs des centres de forma­tion le peuvent aujour­d’hui – et d’une plus grande collé­gia­lité dans la prépa­ra­tion des déci­sions prises par le
conseil d’ad­mi­nis­tra­tion, au sein duquel ils souhaitent une meilleure repré­sen­ta­ti­vité des béné­voles issus des struc­tures locales, au-delà donc de la moitié des membres du conseil, comme c’est le cas actuel­le­ment.

Les sauve­teurs aspirent à une meilleure recon­nais­sance de leurs actions, de leurs compé­tences et quali­fi­ca­tions, par la SNSM elle-même, par l’État et par le grand public. Ils demandent un soutien accru en forma­tion, au plus près de leurs implan­ta­tions locales, pour leur permettre d’exer­cer leurs missions en confiance, et un renfor­ce­ment de l’ap­pui tech­nique, parti­cu­liè­re­ment dans le contexte actuel de trans­fert par l’État aux arma­teurs de la respon­sa­bi­lité de la sécu­rité des navires.

Vers une gouver­nance plus démo­cra­tique 

La SNSM va donc révi­ser ses statuts, et en parti­cu­lier la compo­si­tion de son assem­blée géné­rale et de son conseil d’ad­mi­nis­tra­tion, afin de répondre à ces attentes, qui fondent la vie démo­cra­tique de notre asso­cia­tion.

En paral­lèle, le nouveau plan de moder­ni­sa­tion Cap 2030, qui touche aux ques­tions opéra­tion­nelles, au soutien tech­nique et à la forma­tion comme à l’or­ga­ni­sa­tion de la prise de déci­sions, sera discuté dans les mois qui viennent. L’am­bi­tion est de prépa­rer la SNSM pour les dix prochaines années.

Orga­ni­sa­tion appre­nante, la SNSM est vivante et sait s’adap­ter aux évolu­tions de son envi­ron­ne­ment. Les enjeux de préser­va­tion de ce modèle béné­vole d’ex­cep­tion sont multiples et néces­sitent le concours de tous : des sauve­teurs eux-mêmes, pour prendre ensemble les meilleures déci­sions pour leur avenir, de l’État et des collec­ti­vi­tés terri­to­riales, dans leurs rôles, et des dona­teurs, parti­cu­liers comme entre­prises, sans lesquels cette belle aven­ture au service de la sécu­rité de tous ne saurait perdu­rer.

 

 

Sources : https://www.facebook.com/arzon.event/?locale=fr_FR

https://www.snsm.org/

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